La soupe au pistou d’Eulalie
C’est une chose d’ouvrir un livre de recettes et de l’appliquer pas à pas et d’entendre Maryse raconter la soupe au pistou d’Eulalie sa grand-mère.
Maryse née à Toulon a vécu son enfance au Brusc, là ou vivait Eulalie qui avait un grand jardin. Ce jardin était au cœur de la maison, je dirais même au cœur de la cuisine de la famille.
Cette soupe au pistou on la faisait à plusieurs, toute la famille sur la terrasse, à l’abri du soleil, à écosser les haricots, découper les légumes en petits carrés, et à se raconter tout ce que l’on peut se raconter quand on est en bonne compagnie.
Tous les légumes sont sur la table, il faut d’abord s’occuper des 3 haricots, les verts, les plats que l’on appelle aussi les Papes et les cocos blancs, rouges comme on veut. On les met en cuisson dans de l’eau, on rajoute les courgettes ou la courge selon que l’on est en fin d’été ou pas. On ajoute une pomme de terre. Tout cela va former le liant.
Vous avez sans doute remarqué, il n’y a pas de carottes et de poireaux.
Une indication : il faut que ce soit épais
Quand c’est cuit on rajoute les pates soit des coquillettes soit des pâtes un peu plus grandes que les coquillettes.
Séparément préparer le pistou.
Couper les tomates 2 ou 3 selon les quantités voulues, en petits carrés, réserver.
Piler dans le mortier, l’ail une tête, un bouquet de basilic et l’huile d’olive, et rajouter les tomates.
Voilà votre pommade est prête.
Dans 2 bols différents mettre du parmesan et de l’emmenthal râpé.
Servir la soupe bien chaude rajouter le pistou et le fromage à votre convenance.
Chez Maryse on est curieux et gourmand, alors quand Carmen fait sa recette de soupe au pistou, on est sans à priori on goûte.
Carment fait cuire 1 jambonneau et du petit salé à part quand c’est cuit elle le rajoute dans la soupe de légumes.
Le pistou elle le prépare de la même façon sauf que quand la soupe est prête elle verse toute la pommade dedans.
Parole de Maryse c’est aussi délicieux tout en étant différent.
Alors que l’on fasse l’une ou l’autre , un petit verre de rosé et on déguste.
Vivement l’été non ?
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Edition 2021 - Corinne Sanchez - Cuisine à coeur